Comment l’archivage numérique réduit l’empreinte de carbone en entreprise ?
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Comment l’archivage numérique réduit l’empreinte de carbone  ?

À l’issue de la Journée Confiance Numérique 2024, Open Bee vous propose le replay d’une conférence clé organisée par Archimag, traitant des dernières évolutions et des meilleures pratiques en matière d’archivage numérique. Marc Balleydier, fondateur d’Open Bee, a participé à cette discussion aux côtés d’experts reconnus pour apporter son éclairage sur les solutions d’archivage numérique adaptées aux besoins des entreprises, grandes comme petites.

webinaire archivage numérique
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Les points clés à ne pas rater concernant l’archivage

Lors de cette conférence, les experts ont exploré diverses dimensions de l’archivage numérique, un domaine qui se trouve à l’intersection de développements technologiques rapides et de réglementations en évolution.

Nous vous recommandons vivement de visionner le replay pour saisir la richesse des échanges.

Découvrez ci-dessous le résumé de deux thématiques majeures abordé lors de ce webinaire :

Comment l’archivage numérique réduit l’empreinte de carbone ?

Évaluation de l’impact carbone de l’archivage sur 5 ans

L’écoresponsabilité en matière d’archivage est un sujet qui mérite une attention particulière, surtout à l’heure où l’on pourrait penser, de manière contre-intuitive, que le papier est préférable aux systèmes numériques. Cependant, les données mettent en lumière une réalité différente.

Grâce à un référentiel mis à disposition par Serda Conseil, il est possible de quantifier et de comparer l’impact environnemental des différentes méthodes d’archivage.

Ce référentiel a servi de base pour une étude visant à évaluer l’empreinte carbone de l’archivage numérique et papier sur une durée de conservation de cinq ans, tout en gardant à l’esprit que les durées d’archivage peuvent varier sur chaque type de document.

Envoi d’email vs GED : comparaison de l’impact carbone

En analysant l’envoi d’un email avec une pièce jointe de 1 Mo, une action quotidienne que nous ne considérons peut-être pas comme particulièrement impactante, il s’avère que l’empreinte carbone s’élève à 244 g sur cinq ans.

Contrairement à cela, l’utilisation d’une solution GED, où un fichier est partagé via des liens sécurisés, réduit l’empreinte à seulement 17,7 g, soit treize fois moins que l’email. Cela montre déjà un avantage notoire en termes de réduction des émissions de CO2.

Le Système d’Archivage Électronique (SAE) : un faible impact carbone

L’étude va plus loin en évaluant l’impact du stockage des données dans un (SAE) système d’archivage électronique (aussi connu par coffre-fort numérique).

Surprenant par sa faible empreinte, le stockage de 1 Mo sur une période de cinq ans dans un coffre-fort, génère seulement 0,8 g de CO2. Soit 305 fois moins impactante sur l’environnement que l’envoi d’un e-mail avec une pièce jointe de 1 Mo.

Cela fait du SAE la méthode d’archivage avec la plus faible empreinte carbone, soulignant son efficacité et sa pertinence écologique par rapport aux méthodes traditionnelles d’archivage et de partage de documents.

empreinte carbone archivage
source : image extraite du replay

Le papier n’est pas le plus vert

Quand on se tourne vers le papier, les chiffres deviennent encore plus parlants. Un archivage papier produit une quantité de CO2 qui atteint 54 g pour le même volume et la même durée, soit un impact significativement plus élevé que l’archivage numérique.

Et si l’on considère le classement papier dans un contexte de bureau, où les documents sont souvent conservés à portée de main, l’empreinte carbone grimpe à 2,5 kg.

L’IA et l’archivage numérique

Explorer la réduction de l’empreinte carbone liée à l’archivage numérique nous amène à nous intéresser aux innovations technologiques qui poussent cette pratique vers de nouveaux horizons.

L’un de ces progrès est l’adoption de l’intelligence artificielle, qui redéfinit radicalement l’approche de l’accessibilité et la conservation des archives.

Des données de qualité et de vérité pour entraîner les LLM

Pour assurer une compréhension fine par les systèmes d’archivage électronique par rapport au classement et de la catégorisation automatiques des documents, nous devons veiller à les alimenter avec des données sûres et de haute qualité.

Ces données doivent être extraites d’un processus d’archivage électronique soigné, où chaque information est scrutée et validée à travers des protocoles de dépôt et de vérification stricts. Une telle rigueur dans l’archivage électronique est indispensable pour entraîner efficacement les modèles de langage à grande échelle, qui dépendent largement de la précision et de la véracité des données qu’ils reçoivent.

Avoir confiance dans la qualité des informations stockées améliore sensiblement les fonctions de tri et de classement des systèmes de gestion électronique de documents (GED), tout en diminuant la quantité de données nécessaires à l’apprentissage. En résulte une utilisation plus raisonnée des ressources informatiques et une démarche plus respectueuse de l’environnement.

Tri, catégorisation et traitement automatiques des données

Suite à l’adoption de normes élevées de qualité et de vérification des données dans les systèmes d’archivage électronique, l’intégration de l’intelligence artificielle facilite des avancées significatives dans le traitement des documents.

En automatisant la classification des informations, de même que la gestion de leurs contenus, ces technologies révolutionnent le domaine de l’archivage.

Les méthodes de tri automatique et de catégorisation optimisent l’efficacité du processus d’archivage, et assurent aussi une cohérence et précision inégalées.

Archivage et traçabilité de l’IA (ISO TC 46)

Conscient des enjeux associés à l’IA dans l’archivage électronique, le secteur s’oriente vers la mise en place de normes claires et robustes. Le projet lancé par l’ISO TC46 ambitionne de standardiser l’archivage des algorithmes, des jeux de données d’entraînement, et de la gouvernance associée à l’IA.

Cette démarche de normalisation, prévue pour aboutir dans les prochaines années, s’inscrit dans le besoin croissant de traçabilité et de sécurité dans l’utilisation de l’intelligence artificielle, assurant ainsi un cadre fiable pour son évolution future.

Archivage numérique : une solution écoresponsable

Ces comparaisons, réalisées en s’appuyant sur la méthode Carbone 4 qui prend en compte l’ensemble des facteurs de l’empreinte écologique, démontrent avec éloquence que l’archivage électronique, correctement implémenté et géré dans une optique de durabilité, constitue une alternative bien plus pérenne que le stockage traditionnel de documents sur papier. Face à ces constats, il devient primordial de promouvoir la sensibilisation et d’adopter des pratiques d’archivage qui privilégient des solutions numériques à la fois efficaces et éco-respectueuses, remettant en perspective les idées préconçues sur l’avantage écologique du papier.

Pour ceux qui souhaitent explorer plus sur ces discussions et la richesse des échanges entre experts du domaine, nous invitons à visionner le replay du webinaire. C’est une opportunité de comprendre en détail l’ensemble des points de vue et des connaissances partagées lors de cette rencontre.

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